S.Africa’s polygamous Zuma weds for fifth time

by Rajesh Jantilal Rajesh Jantilal – Mon Jan 4, 11:22 am ET

NKANDLA, South Africa (AFP) – Wearing leopard skins and carrying a Zulu shield, South Africa’s polygamous President Jacob Zuma on Monday married for the fifth time, in a traditional ceremony in his remote hometown.

The 67-year-old and his new bride Thobeka Madiba, 30 years his junior, danced in an open field at his homestead in Nkandla, a village deep in the countryside of KwaZulu-Natal province.

The two formally wed when a tribal elder asked Madiba if she accepted to join the Zuma family. When she agreed, he pronounced her Zuma’s third current wife.

His first wife, Sizakele Khumalo, whom he married in 1973, attended the ceremony. His second wife Nompumelelo Ntuli Zuma was at the homestead preparing for the reception in a massive tent, where guests will celebrate through the night.

One of Zuma’s earlier wives committed suicide in 2000, while in 1998 he divorced Nkosazana Dlamini-Zuma, who remains in his inner circle and is currently South Africa’s home affairs minister.

The guests included South Africa’s political and business elite, including Mandla Mandela, a grandson of the nation’s first black president Nelson Mandela.

Local celebrities and music stars like Yvonne Chaka Chaka also attended the ceremony under overcast skies, with a gentle drizzle seen as a sign of blessing in African culture.

Several sheep, goats and cows have already been slaughtered for the feast to follow.

After initially declaring the ceremony would be private, it was finally opened to the public under heavy police presence. Local villagers, many dressed in animal skins and African cloth, trekked through muddy trails to attend.

Madiba, who reportedly already has three children with Zuma, attended the president’s inauguration in May, where she was treated as one of the country’s three first ladies.

Since then, she has attended official functions and is referred to in the media as Thobeka Madiba-Zuma.

Even while preparations for this wedding were underway, Zuma is reportedly preparing for his sixth marriage.

Earlier this week, a gift-giving ceremony was held signalling that he had paid the traditional dowry known as ilobolo for his latest fiancee, Bongi Ngema.

Zuma has also been linked to a Swazi princess, but has given no clear indication that he plans to wed her.

Polygamy is legally recognised in South Africa, but is mostly practised in rural areas of the country.

The practice came under the spotlight before the 2009 presidential elections, when Zuma’s polygamous lifestyle became a topic of discussion, especially among women’s rights activists.

Media and political analysts also debated the issue, but their attention focused mainly on logistical matters such as security arrangements and medical costs for treating his large family.

Usually Zuma brings only one wife to state functions or on overseas trips.

His first wife Khumalo was given the place of honour at his inauguration in May, given higher prestige than Madiba or his other wife, Nompumelelo Ntuli Zuma, whom he married in 2008 in a lavish ceremony.

Zuma and Khumalo have no children together and she still lives in Nkandla, generally preferring to avoid the public spotlight and rarely attending official functions.

He is reportedly father to at least 18 children.

Le président sud-africain Jacob Zuma prend une troisième épouse

NKANDLA (AFP) – 04.01.2010 15:25

AFP – Rajesh Jantilal

Le président sud-africain Jacob Zuma a célébré lundi, à 67 ans, son cinquième mariage lors d’une fête traditionnelle dans son village natal, devenant ainsi l’époux de trois femmes après un divorce et un veuvage.

La cérémonie d' »udendwe », qui correspond en zoulou à la présentation de la fiancée aux anciens et aux esprits des ancêtres, a eu lieu à l’écart des médias dans son fief de Nkandla, au coeur de la province du KwaZulu Natal (est).

Elle a conclu un processus entamé il y a plus de deux ans, quand Jacob Zuma avait payé la lobola (dot) pour obtenir la main de Tobeka Madiba, une femme de trente ans sa cadette avec laquelle il a trois enfants.

L’élite économique et politique du pays avait été invitée à leurs noces tout comme des centaines d’habitants des environs, qui arboraient les tenues traditionnelles de perles colorées, peaux de bêtes, boucliers ou knobkerries (massues).

Depuis le paiement de la lobola, Tobeka Madiba était considérée comme une compagne officielle du chef de l’Etat. A ce titre, elle avait assisté en mai à la prestation de serment du nouveau président de l’Afrique du Sud.

Elle se tenait alors aux côtés des deux autres femmes du président: la discrète Sizakele Khumalo, que Zuma connaît depuis 50 ans et qu’il a épousée en 1973, et Nompumelelo Ntuli, 35 ans, son épouse depuis deux ans.

Depuis six mois, les trois « Premières Dames » aux formes généreuses accompagnent tour à tour le président lors des visites et des cérémonies officielles.

Jacob Zuma a également été marié à l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, jusqu’à leur divorce en 1998. Le couple reste en bons termes et le président l’a nommée ministre de l’Intérieur de son gouvernement.

Le chef de l’Etat est veuf de Kate Mantsho-Zuma, qui s’est s’est suicidée en 2000.

En Afrique du Sud, deux systèmes légaux se superposent: le droit commun ne permet qu’un mariage et interdit la polygamie. Mais le droit coutumier permet de prendre plusieurs épouses.

« De nombreux hommes politiques ont des maîtresses et des enfants qu’ils dissimulent en prétendant être monogame. Je préfère être honnête. J’aime mes femmes et je suis fier de mes enfants », a un jour déclaré Zuma, qui reconnaît au moins 18 enfants.

Il se préparerait, selon les médias locaux, à un sixième mariage. Le Sunday Times rapportait dimanche que Jacob Zuma a participé la semaine dernière à une cérémonie d’umbondo (échange de cadeaux) avec les parents de sa dernière fiancée, Bongi Ngema.

Sa polygamie affichée avait suscité un débat lors de la campagne électorale, certains taxant Zuma de machisme et de conservatisme social.

Il s’était mis à dos les associations féministes du pays en 2006 lors de son procès pour le viol d’une jeune séropositive, accusation dont il a été blanchi. A la barre, il avait reconnu un rapport non protégé avec la plaignante, mais avait assuré qu’elle l’avait provoqué avec ses vêtements légers. Il avait aussi déclaré s’être douché pour se « laver » du virus.

© 2010 AFP